A cloud of white fibres on mud and wild plants
A cloud of white fibres on mud and wild plants

Quand vous perdez votre bonnet, la nature se réjouit

L’une des premières choses que l’on apprend dans les montagnes, est de ne rien laisser derrière soi. Ça n'a pas toujours été le cas. En fait, l’arrivée des équipements d’outdoor synthétiques a lancé une ruée vers les espaces sauvages. Logiquement, c’est aussi à ce moment que le plastique s’est introduit partout ailleurs dans notre sac à dos, dans l’ensemble de notre matériel et dans les emballages jetables. On n’imaginait alors pas les difficultés qu’il allait créer. Heureusement, après des années d’éducation stricte, nous pouvons dire avec fierté que nous savons prendre soin de la nature qui nous abrite. Mais est-ce vraiment le cas ? 

Nous avons nos bouteilles et emballages sous contrôle, mais pas nos vêtements synthétiques qui sont fait des mêmes matériaux. T-shirts antitranspirants, pantalons imperméables et membranes faites de plastique éternel. Mais ceci n’est pas leur histoire, ou plutôt, c’est leur contre-histoire, qui commence avec chaque pièce Mover (notre bien-aimée polaire par exemple). Nous allons dans leurs profondeurs, au coeur de leurs fibres, où protéines et amidons sont amassés. Ils vont nous faire une démonstration de circularité virtuose entre l’infiniment petit et le très très grand. C’est parti. 

Imaginez-vous courir. Les aiguilles d’un sapin vous frôlent et la friction de l’air siffle autour de vous. Un coupe-vent en coton vous protège, et il répand des microfibres par la même occasion. Vous inspirez un peu d’air, le reste emporte les particules loin vers le sol et ses millions de bactéries et de champignons. A l’aide d’enzymes, ces organismes taillent, tranchent et dissèquent toujours plus petit, jusqu’à ce qu’il ne reste que du glucose. Notre source commune d’énergie. Rendue possible par une convergence précise et miraculeuse de CO2, de soleil et de chance. Toute cette activité qui n’arrête pas, l’imaginer est épuisant. Faisons une pause, asseyons-nous sur un rocher couvert de lichen. Votre short en laine rencontre ses ancêtres. Le sachet de noix au fond du sac se rappelle à vous. Protéines, fibres, lipides, votre microbiote s’active lui aussi. 


Est-ce si différent de ce qui arrive aux fibres de vos vêtements naturels ? Après tout, elles sont en ce moment métabolisées par un organisme immense qui absorbe autant qu’il émet de gaz et de fluides en tous genres. Les processus essentiels qui nous maintiennent en vie et en santé n’ont rien d’exclusif, ils existent à tous les niveaux. Nos cellules respirent, nos poumons respirent, les forêts, les océans et toute la biosphère aussi par la même occasion.


Mover existe pour créer un pont entre ces entités. Pour s’y reconnecter et pour y participer. Choisir son équipement n’est pas une action isolée. Pourtant les vêtements synthétiques nous séparent de l’extérieur dans une bulle. Avec des vestes imperméables au dehors et au dedans qui gardent notre humidité et des tissus de performance qui nuisent à la santé humaine, ils nous empêchent d’accéder à ce que nous cherchons quand nous partons à l’aventure.


Contre la frénésie du quotidien, le simple fait d’être dehors nous rafraîchit et nous énergise. Être en mouvement nourrit l’esprit et le corps. Et si nous n’oublions jamais d’emporter un petit encas et de nettoyer derrière, nous pourrions par la même occasion offrir tous ces bienfaits à notre environnement, avec les bons vêtements, tout simplement.



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